Amiante
Mayenne
Côte d’Armor
Loire Atlantique
Publié le 15 Juin 2022
L’avancée de la mer et de l’océan fait peser menace de détruire certains bâtiments proches des côtes. Les pouvoirs publics viennent donc de mettre en place de nouvelles mesures.
Les 126 communes les plus concernées par le risque de montée des eaux sont répertoriées dans une liste publiée au journal officiel du 30 avril 2022. Elles pourront ainsi mettre en place des mesures spécifiques pour adapter leurs règles d’urbanisme à cette menace. La façade ouest de la France est particulièrement touchée par une prévisible montée des eaux. 14 communes des Côtes d’Armor (Île-de-Bréhat, Binic-Étables-sur-Mer, Trégastel, Plougrescant, Saint-Quay-Portrieux, Trévou-Tréguignec, Penvénan, Plérin, Pleubian, Saint-Brieuc, Lannion, Trébeurden, Trédrez-Locquémeau et Trélévern) font partie de cette liste. En Loire-Atlantique, on compte 5 communes concernées (Saint-Brévin-les-Pins, Saint-Nazaire, Assérac, La Baule-Escoublac et Pornichet). La liste doit être révisée tous les 9 ans.
Les communes soumises au risque du recul du trait de côte et inscrites dans la liste officielle doivent tout d’abord, si elles n’ont pas réalisé de plan de prévention des risques littoraux, faire une cartographie évaluant le recul du trait de côte à 30 et 100 ans. La zone submergée à l’horizon 30 ans n’est plus constructible, sauf pour l’implantation de services publiques ou d’activités en lien avec la proximité de la mer. Les zones devant disparaître dans 100 ans restent constructibles. Les bâtiments qui s’y trouvent devront néanmoins être détruits lorsque le risque de submersion s’approche. Un bail réel d’adaptation à l’érosion côtière a enfin été créé par ordonnance du 6 avril 2022. Ce bail d’une durée de 12 à 99 ans permet à un bailleur public de mettre à disposition des bâtiments pour la poursuite de certaines activités littorales.